Billet d’humeur

Hello à toutes et tous,

Après plusieurs mois d’absence, je reviens sur mon blog. J’ai très longtemps hésité à revenir ou non. Mais mon envie d’écrire et de partager avec vous était trop forte. J’ai également beaucoup hésité à vous en expliquer les raisons. Après mûre réflexion, je pense faire le bon choix en partageant mon expérience avec vous et peut-être échanger avec vous sur le sujet. Je sais par avance que chaque cas est différent, ici, je vous partage mon vécu, mes doutes, mes peurs, mes angoisses …

Une histoire qui date

Pour moi, les complications ont débuté en avril 2014. Je prenais les transports en commun pour me rendre en cours, comme chaque jour, quand soudainement, j’ai été prise de chaleurs, je n’avais plus de force dans les membres, mon coeur s’est mis à s’emballer, je tremblais. Je suis sortie du métro. Je me suis installée sur un banc en espérant que tout disparaîtrait naturellement. Les métros défilaient sous mes yeux … et je sentais que mon état empirait. J’étais seule, sur un banc, dans l’obscurité de ce quai parisien. Personne ne venait me voir pour savoir si j’avais besoin d’aide. À cet instant précis, je croyais mourir sur place. J’ai attendu 10 minutes (qui m’ont paru être une éternité). Avec le peu de force que j’avais encore dans les jambes, j’ai repris le métro en sens inverse pour rentrer chez moi. Je ressentais une extrême fatigue. Une fois dans mon lit, je me suis endormie durant 2 heures. Je venais de subir ma première grosse crise d’angoisse, sans une réelle raison. Le cauchemar avait commencé … Les jours suivants, je me suis vite rendue compte que ce problème que je pensais occasionnel ne l’était pas. Durant tout le mois qui a suivi, j’ai fais 5 crises d’angoisses avec toujours les mêmes symptômes : chaleurs, tremblements, souffle coupé, perte de force dans les membres … Je n’osais plus sortir de chez moi. Je restais dans le noir. Chaque jour qui passait, j’étais de plus en plus fatiguée, je ne m’alimentais presque plus. Je suis tombée dans une dépression. Les crises de nerfs ont eu raison de moi.

Une porte vers la sortie ?

Un soir, alors que mes parents étaient à bout de nerfs de me voir m’enfoncer dans ce mal-être, mon père m’a fait prendre un médicament pour les nerfs. J’ai ressenti les effets quelques minutes après. Doucement, je recommençais à sortir, chaque jour un peu plus. Mais je me suis rapidement rendue compte que d’autres problèmes étaient apparus : les contractures musculaires.

Des douleurs au quotidien depuis bientôt 4 ans

Douleurs à la tête, aux cervicales, au bras gauche, à l’épaule gauche, aux muscles du trapèze, du grand dorsal, du sous-épineux, des vertiges et encore des crises d’angoisses … Voilà mon quotidien depuis presque 4 ans maintenant. Bien évidement, il ne s’agit pas d’une maladie « importante » ou « grave » mais elle reste très handicapante dans la vie de tous les jours, notamment pour réaliser certains mouvements, pratiquer certaines activités et parfois même pour se concentrer. Certaines choses qui étaient simples avant pour moi sont devenues difficiles ou impossibles, si je ne veux pas que mes douleurs augmentent davantage. Vous allez me dire : As-tu été voir un spécialiste ? Et je vous répondrais : « Oh que oui ! ». J’ai eu au moins 80 séances de kiné avec 4 professionnels différents, j’ai effectué 4 séances d’ostéopathie, 4 de mésothérapie, j’ai rencontré 4 médecins généralistes, 1 rhumatologue, 3 neurologues, j’ai passé au moins 4 irm et 4 radio de plusieurs points de mon corps. J’en suis toujours au même point … ou presque.

Un antidépresseur pour soigner mon épaule ? 

Je pensais être au plus bas moralement … je me suis trompée. Les antidépresseurs sont venus me frapper un grand coup. Un médecin a eu la bonne idée de me prescrire un antidépresseur pour guérir mes douleurs musculaires à mon épaule gauche. Lui faisant entièrement confiance, j’ai suivi ses conseils. Résultat, au bout de 3 mois, j’ai pris 15 kg sans rien changer à mes habitudes alimentaires. Chaque jour, chaque semaine, je voyais mon corps se transformer et stocker la graisse. D’une semaine à l’autre, je ne rentrais plus dans mes pantalons, mes hauts me serraient de plus en plus, mon visage avait gonflé. Je ne me reconnaissais plus. Je suis dégoûtée, moi qui, 8 ans auparavant m’était donnée à 300% pour avoir une hygiène de vie correcte, tout en pratiquant du sport très régulièrement et où j’avais réussi à perdre 25 kg par moi même, tous ces efforts balayés en 3 mois par ce traitement qui n’a servi à rien (en plus !). Les douleurs étaient toujours présentes. J’ai rapidement arrêté le traitement car je voulais stopper la catastrophe. Trop tard, le mal était fait. Un peu plus d’un an après l’arrêt de l’antidépresseur, les douleurs sont toujours présentes au quotidien. Elles se propagent à d’autres endroits du corps. Le poids ne bouge pas malgré de gros efforts sur le plan alimentaire et sportif. Depuis ce mois d’avril 2014 et aujourd’hui encore, le moral est de moins en moins au beau fixe, je crois de moins en moins en la médecine et en les spécialistes. Personne n’a su me trouver une solution, ni pour les douleurs, ni pour le poids. Et pourtant, la rêveuse que je suis continue de croire que les choses peuvent changer …

Cet article n’est pas fait pour me plaindre. Je sais combien il y a de souffrance sur cette planète, que mon cas n’est rien par rapport à d’autres. Ici, je souhaite juste partager mon expérience, mon vécu avec vous. Car en lisant sur des forums, des blogs et autre, je me suis rendue compte que beaucoup de personnes souffrent de crises d’angoisses et de douleurs. J’espère également que ce blog m’aidera à avancer sur le bon chemin et à sortir la tête de l’eau 😉 Car je suis avant tout une fan de mode, de beauté, qui aime le sport, les sorties, la musique, rire et surtout qui AIME LA VIE ! Je vous embrasse et je vous retrouve très vite pour un nouvel article 🙂

Je vous invite à me rejoindre sur les réseaux sociaux pour suivre mes aventures 😉

 

Voici un petit avant/après les antidépresseurs 

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